«All in 4 PyeongChang»

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Les Jeux Olympiques 2018 en Corée du Sud seront le point culminant de la saison à venir. La préparation des différentes équipes de Swiss-Ski est évidemment influencée par un tel événement.

La saison de ski qui s’annonce connaîtra son apogée avec les XXIIIe Jeux olympiques d’hiver 2018, qui se dérouleront à PyeongChang, en Corée du Sud, du 9 au 25 février. Ils seront suivis, du 9 au 18 mars 2018, par les Jeux paralympiques. 30 ans après les jeux d’été de 1988 à Seoul, la Corée du Sud organise donc les jeux pour la seconde fois. Situé à 130 km à l’Est de la capitale Seoul, PyeongChang accueillera 6‘300 sportifs de haut niveau, parmi lesquels de nombreux athlètes de Swiss Ski et leur encadrement. Durant 17 jours, ils concourront dans 15 disciplines et dans sept sports différents. Parmi les nouvelles disciplines au programme, relevons notamment le concours par équipes en ski alpin, qui réunit les messieurs et les dames, et le big air chez les snowboardeurs. En revanche, le slalom parallèle en snowboard a été supprimé.

Cette grande manifestation sportive a forcément une incidence sur la préparation des diverses équipes de Swiss Ski. Même si l’on peaufine méticuleusement les derniers détails, on essaie pourtant de s’entraîner de la manière la plus normale possible. « De toute manière, la barre est déjà placée tellement haut qu’il est inutile d’ajouter encore de la pression à cause des jeux », estime Hans Flatscher, responsable du ski alpin féminin. Il n’y a donc aucune préparation spécifique prévue. Par contre, les champions de snowboard freestyle ont mis sur pied deux semaines d’entraînement en janvier, spécialement en fonction des Jeux olympiques. « La halle de freestyle construite à Crans-Montana s’y prête admirablement bien. Le terrain, notamment le grand pipe, a des similitudes avec celui de la Corée », explique Pepe Regazzi, l’entraîneur en chef. De son côté, l’équipe de ski de fond, en collaboration avec Swiss Olympic, a déjà effectué cet été, dans le val Müstair, un atelier de travail consacré aux JO. « Nous avons consacré une journée à faire le tour de tous les aspects liés aux jeux, ce qui nous a permis de clarifier quelles étaient les attentes des athlètes, des entraîneurs et de Swiss Olympic », explique Hippolyt Kempf, chef des fondeurs. En novembre, il mettra sur pied une deuxième rencontre, lors de laquelle les skieuses et les skieurs de fond accorderont leurs violons en prévision de la saison et des jeux de PyeongChang. 

Ce qui m’importe, c’est que les athlètes commencent les compétitions en bonne santé et dans un bon état de fraîcheur, et que chacun puisse se concentrer pleinement et exclusivement sur ses performances.

Armin Auchentaller, entraîneur en chef du biathlon féminin

Les sauteurs à ski et Tim Hug, du combiné nordique, ont mis à profit la Coupe du monde de l’année passée, qui s’est déroulée en Corée, pour se familiariser avec les tremplins et les pistes du stade olympique et, par la même occasion, avec la culture, la nourriture, l’hébergement, les distances et le pays en général. « Swiss Olympic nous avait également fourni de nombreuses informations et soumis quelques réflexions pour notre voyage », indique Berni Schödler, responsable du saut à ski et du combiné nordique. « Dans la perspective des JO, nous avons certainement réussi un bon coup en intégrant l’ancien champion du monde Andreas Küttel dans le staff des entraîneurs. » L’équipe a inscrit sur son drapeau la devise de Swiss Olympic « allin4pyeongchang. » Du côté du biathlon, on n’annonce pas non plus de grands bouleversements dans la préparation, juste des adaptations mineures dans l’intensité et dans le contenu. « Ce qui m’importe, c’est que les athlètes commencent les compétitions en bonne santé et dans un bon état de fraîcheur, et que chacun puisse se concentrer pleinement et exclusivement sur ses performances », déclare Armin Auchentaller, entraîneur en chef du biathlon féminin.

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