Les quatre Suisses sortis en qualifications

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Aucun Suisse ne disputera la finale olympique du slopestyle. Jonas Bösiger et Nicolas Huber, en lice dans la deuxième série, n'ont pas réussi à faire mieux que Moritz Thönen et Michael Schärer, qui avaient été sortis un peu plus tôt dans la première série.

Entre un vent capricieux qui a parfois un peu déstabilisé les freestylers puis une neige qui s'est réchauffée avec l'apparition du soleil sur le Parc Phoenix et a ainsi posé des problèmes de vitesse lors des sauts, les conditions étaient délicates sur le parcours. A cause du vent contraire, Bösiger a par exemple dû rester longtemps à pousser sur les genoux pour prendre de la vitesse avant son dernier saut. "Et je n'ai plus pu me relever sur le tremplin", a-t-il lâché.

Mais, indépendamment de cela, les Suisses, au mieux considérés comme des outsiders (pour une place en finale, pas pour le podium), n'ont tout simplement pas su se sublimer. "C'est un combat mental avec soi-même, et je l'ai perdu", a résumé Huber.

Des riders divisés en deux groupes, deux passages chacun, les six meilleurs de chacune des séries qualifiés et, au final, un constat implacable: il y a un monde d'écart entre les cadors canadiens, norvégiens ou américains et les athlètes helvétiques.

Michael Schärer et Moritz Thönen ont échoué au 14e et 16e rangs, Jonas Bösiger et Nicolas Huber aux 9e et 16e places. Un quatuor dont les membres ont commis beaucoup d'imprécisions - souvent jusqu'à la chute - lors de tous les passages mais que l'on retrouvera le 21 février dans leur discipline de prédilection, le Big Air, qui fera son apparition aux Jeux.

Ces qualifications ont été dominées par l'éblouissant canadien Max Parrot (87,36), son compatriote Mark McMorris (86,83) et le Norvégien Markus Kleveland (83,71). La lutte pour l'or, dimanche à 02h00, promet des étincelles.