« Une très bonne intuition »

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Une semaine après les hommes, les dames participeront également aux premières épreuves de vitesse de l’hiver de la Coupe du monde à Lake Louise. Les entraîneurs suisses placent de grands espoirs dans leurs athlètes.

La confiance est de mise dans le camp suisse avant le coup d’envoi des trois premières épreuves de vitesse qui se dérouleront de vendredi à dimanche dans les Rocheuses canadiennes. Après un été sans une ombre au tableau, Beat Tschuor, le nouveau chef entraîneur de l’équipe féminine, et l’entraîneur de groupe Roland Platzer, font part de leur «très bon sentiment. »

« Ce que j’ai vu lors des séances d’entraînement me rend optimiste. Les athlètes sont en très grande forme », clame Tschuor. Le Sud-Tyrolien Platzer, responsable du groupe vitesse de l’équipe féminine de Swiss-Ski depuis 2013, se réjouit des progrès de ses protégées Jasmine Flury (25 ans), Corinne Suter (24 ans), Priska Nufer (26 ans) et Joana Hählen (26 ans) : «Si nous parvenons à tout appliquer en course, ça tournera bien. Elles ont encore passé un nouveau cap. »

Les skieuses sont physiquement à un très haut niveau, affirme Tschuor. Ceci vaut également pour Hählen, qui ne ressent aucune gêne à la suite de sa rupture des ligaments croisés, traitée sans intervention chirurgicale. Les bonnes conditions d’entraînement sur un grand nombre de sites ont également permis des progrès techniques – parfois à la faveur d’un nombre de séances d’entraînement de slalom géant supérieur à la moyenne.

Il y a un an, Michelle Gisin a fait sensation à Lake Louise. Dans la deuxième descente de Lake Louise, elle a décroché son premier podium dans une épreuve de vitesse en terminant troisième. «Si quelqu’un m’avait dit il y a deux ans que je serais sur le podium d’une épreuve de descente en 2017, et à Lake Louise qui plus est, je lui aurais ri au nez », confie Gisin après coup. Un an plus tard, les attentes – notamment la concernant – sont beaucoup plus élevées. La championne olympique de combiné voit elle-même un important potentiel d’amélioration en descente. « Je veux faire un ou deux pas en avant dans cette discipline. En super-G, j’espère confirmer ma place dans le top 10. »

À Lake Louise, deux descentes figurent au programme avant le coup d’envoi du premier super-G de la nouvelle saison de Coupe du monde, qui se disputera dimanche.